Le Sommet européen des régions et des villes

La 10e édition du Sommet européen des régions et des villes s’est tenue les 18 et 19 mars 2024. Dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l’Union européenne (UE), cet évènement, organisé par le Comité européen des Régions, en collaboration avec la Région wallonne, a eu lieu à Mons.

Durant deux jours, le Sommet a accueilli des représentants élus des autorités régionales et locales de toute l’Europe pour débattre des défis auxquels seront confrontées les collectivités territoriales et définir ensemble une vision de progrès pour l’avenir de l’Europe.

Un élément clé de ce sommet a été l’importance du maintien d’une politique de cohésion comme levier pour une transition juste et une adaptation aux réalités de tous les territoires, en vue de favoriser un développement durable, vert et inclusif.

Dans son discours de lundi, le Président du Comité des Régions, Alves Cordeiro, a clairement mentionné le rôle prépondérant des « Provinces » dans la conception et la mise en œuvre réussie de la politique de cohésion, au même titre que celui des villes et des régions.

A cette occasion, la Confédération européenne des Pouvoirs locaux intermédiaires (CEPLI), a mis en place un stand ayant pour objectif de promouvoir l’échelon intermédiaire au niveau européen et de lui apporter une réelle visibilité.

Des rencontres entre élus provinciaux de différent Etats européens ont été organisées ainsi que la mise en valeur de produits locaux. Les échanges concernant les bonnes pratiques et la situation des réformes du niveau provincial ont été au cœur des discussions.

Le sommet s’est conclu par l’approbation de la « Déclaration de Mons », un document se voulant être un appel pour que dirigeants locaux, provinciaux et régionaux soient considérés comme des partenaires légitimes dans l’élaboration du prochain agenda stratégique de l’Union européenne et des futures priorités politiques de la Commission européenne. Nos territoires sont la pierre angulaire du projet européen.

La Déclaration de Mons demande, notamment :

  • des investissements publics ambitieux, adaptés à leur finalité et soutenus par une capacité budgétaire accrue, fondée éventuellement sur de nouvelles ressources propres de l’UE, afin de relever des défis communs ;
  • un engagement renouvelé en faveur du pacte vert pour l’Europe en tant que boussole de l’Union européenne, qui s’appuie sur les enseignements tirés et soit conforme aux objectifs de développement durable ;
  • des politiques qui garantissent l’égalité des chances afin de ne laisser aucun territoire ni aucun citoyen de côté ;
  • une approche prospective de l’avenir de l’Union européenne, associant les collectivités locales et régionales à la préparation des réformes et de l’élargissement de l’UE, notamment en ce qui concerne l’impact sur la gouvernance et les politiques telles que la politique de cohésion et la politique agricole commune ;
  • le renforcement de la dimension locale et régionale de la démocratie européenne.